Travailler sur le suivi de partitions, c'est un peu comme chercher du pétrole. Le but final est, bien sûr, de trouver du pétrole et de l'exploiter. Mais pour y arriver, il faut se définir de nombreux buts intermédiaires, et résoudre un certain nombre de problèmes qui n'apparaissaient pas forcément de prime abord : Trouver où creuser, réparer le matériel, étayer les forages, bétonner les poches...
Bref, tout ça pour dire qu'il est difficile de répondre à la question : ``Les objectifs ont-ils été atteints ?''.
Les principales conclusions peuvent se résumer ainsi :
- Les performances du suivi MIDI ont été améliorées de manière assez significatives, notamment dans le cas du suivi polyphonique.
- D'autre part, le travail a énormément avancé en ce qui concerne l'unification des suivis MIDI et audio.
- Le modèle créé à partir de la partition correspond bien mieux à sa description théorique, et colle d'autant plus à la partition ``réelle''.
- D'autres exigences liées au travail (tests, interface,...) ont donné naissance à de nouveaux objets jMax (cf. chapitre 2) qui facilitent l'utilisation du suivi et améliorent son fonctionnement.
- Enfin, la mise à plat de nombreux problèmes et la reflexion commune sur le sujet de plusieurs personnes pendant 4 mois aura, je pense, permis au projet de sortir de l'immobilité et de redevenir un thème de recherche active.